Côte d’Azur : hausse des nuitées hôtelières ; les touristes japonais et russes y sont pour beaucoup

Vue aérienne de Nice, Côte d'Azur (France).

 

La Côte d’Azur a dépassé la barre des 10 millions de nuitées hôtelières en 2019, une première depuis 2002. En hausse notamment, les demandes du Japon et de la Russie, a annoncé jeudi 20 février, le Comité régional du tourisme.

Les demandes du Proche et Moyen-Orient chutent

C’est une première depuis 2002. L’an dernier, la Côte d’Azur a dépassé la barre des 10 millions de nuitées hôtelières, a révélé jeudi le Comité régional du tourisme (CRT). Les Alpes-Maritimes et Monaco ont pu maintenir une « fréquentation touristique élevée dans un contexte difficile », en raison des mouvements sociaux, note l’organisme.

Les nuitées hôtelières ont enregistré une hausse de 1,4%, permettant de franchir le cap de 10 millions, pour la première fois en dix-huit ans. En hausse : les demandes du Japon (+20%) et de la Russie (+9%). En revanche, les demandes du Proche et Moyen-Orient, elles, baissent de 26%.
Les hôtels quatre ou cinq étoiles affichent toujours le meilleur taux d’occupation avec 65% sur l’année, un record depuis 2001. Tous types d’hébergements confondus, les Italiens, suivis des Britanniques et des Irlandais puis des Américains, constituent le top 3 des visiteurs sur la Côte d’Azur.

Un nouveau record pour l’aéroport de Nice

De manière générale, les Alpes-Maritimes et Monaco ont connu en 2019 « une forte progression de 9% des séjours réalisés par avion sur le réseau des lignes desservant l’aéroport de Nice », deuxième plateforme de France après Paris. Le total des séjours avion dépasse pour la seconde fois le seuil des 3 millions pour atteindre un nouveau record à 3,1 millions. Le tourisme récepteur a ainsi fortement contribué à la croissance du trafic total de l’aéroport, en hausse de 4,6% à 14,5 millions de passagers.

L’aéroport de Nice, dont l’extension prévue crée une polémique, « s’est enrichi de plusieurs nouvelles liaisons directes ou renforcement de lignes porteuses pour l’avenir, notamment au départ de la Chine, de la Russie et des Etats-Unis ».

Baisse des dépenses journalières par visiteur

Toutefois, la situation est plus contrastée en ce qui concerne les retombées économiques. La dépense moyenne des visiteurs, incluant l’hébergement marchand ou non, les repas, le shopping et les loisirs, s’est réduite. Le Comité régional du tourisme indique que la part des touristes dépensant plus de 75 euros par jour était, pour la première fois depuis 2013, inférieure à 50%.

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