L’université de Lille réclame Sandrine Rousseau

L’universitaire désormais sous le feu des projecteurs en raison de sa récente percée politique avec les Verts, semble avoir oublié ses responsabilités à l’université de Lille. C’est l’avis d’un syndicat étudiant qui n’a pas ménagé ses efforts pour les lui rappeler.

La manœuvre tient d’une certaine audace et d’un brin de malice. Las des absences de Sandrine Rousseau, vice-présidente de son université, le syndicat Solidaires étudiants Lille a dégainé la formule de l’avis de recherche pour tenter de la retrouver. L’affiche dévoilée le 11 octobre sur Twitter, montre l’intéressée tout sourire avec la mention : « Ne montre plus aucun intérêt pour les étudiants depuis plusieurs semaines (…) Si vous l’apercevez, contactez-nous ».

À en croire les auteurs de l’affiche, l’ancienne candidate à la primaire écologiste pour la présidentielle n’aurait plus jamais été vue à l’université depuis plusieurs semaines. Ces derniers l’accusent notamment d’avoir abandonné ses responsabilités de chargée de la vie des étudiants au profit des plateaux de télévision.

Procédé abject

La militante féministe engagée au sein d’Europe Écologie Les Verts (EELV) est en effet l’une des nouvelles coqueluches de la presse depuis son irruption dans le débat présidentiel il y a quelques mois seulement. Elle a notamment su fédérer une frange non-négligeable de l’électoral écologiste au plan national grâce à une primaire perdue d’un rien au profit de Yannick Jadot. Depuis, ses commentaires sont très attendus dans le débat public. Elle reconnaît de fait, avoir été beaucoup sollicitée ces dernières semaines, tout en niant un quelconque abandon de poste.

Plus important, l’universitaire de 49 ans goûte peu le fait d’être placardisée sur le campus comme une disparue. Un procédé décrit comme abject par la militante féministe aux idées radicales assumées, dans les colonnes de 20 minutes. La méthode de Solidaires étudiants est peut-être discutable, mais son efficacité elle, ne fait aucun doute. Elle a permis au syndicat étudiant de rencontrer enfin la vice-présidente de son université.

Malaise ambiant

Difficile de savoir ce qu’il est en exactement des absences Sandrine Rousseau à l’université. Les responsables n’ayant guère communiqué sur le sujet. Reste que l’épisode entre les étudiants et l’ex-numéro 2 des Verts témoigne du clivage suscité par cette dernière au sein du temple du savoir de la métropole nordique. On la décrit notamment comme faussement radicale à cause de son silence sur nombre de sujets relatifs à la vie universitaire, selon des propos recueillis sur place par le site d’informations Médiacités.

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