Echauffourées à Toulouse
Depuis le début de la semaine, les tensions sont vives entre toulousains et forces de l’ordre. Plusieurs véhicules ont été incendiés, notamment dans le quartier sensible du Mirail à Toulouse.
Ces événements font suites aux scène de violences urbaines survenues dimanche dernier, dans le quartier de la Reynerie, annexe du grand Mirail. D’après des sources proches de l’enquête, les tensions auraient débutés après qu’une femme portant le niqab ait été interpellée. Très virulente, la jeune femme aurait crié et appelé à l’aide. Les policiers ont alors été pris à partie par une trentaine d’individus.
Afin de se défendre, les forces de l’ordre n’ont pas hésité à se servir de parades telles que flashball ou gaz lacrymogènes.
Ce lundi, la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de la Haute-Garonne parlait de onze voitures brûlées, et de nombreux containers poubelles incendiés. Lors de cette première vague de violence, il n’y a pas eu d’interpellation.
Bien loin de s’être apaisée, la situation a même empiré dès lundi soir. Selon la police, des « tirs de mortier » ont été lancés depuis des appartements en coursive. Les policiers ont répliqué par des tirs de grenades et de bombes lacrymogènes.
Contrairement aux premiers échauffourées de dimanche soir, plusieurs individus ont été interpellés et placés en garde à vue par la police. « Les forces de l’ordre ont été prises à partie tout au long de la nuit, et ont procédé à 18 interpellations pour des faits de violences, de destruction de bien par incendie et d’outrage », déclarait mardi matin Pascal Mailhos, préfet de police. Il a également condamné avec la plus grande fermeté ces faits de violence. Selon lui, « l’action des forces de police qui a permis de contenir les incidents et de rétablir le calme dans le quartier malgré des actions hostiles et violentes ».
Les violences urbaines entre habitants de ce quartier sensible et forces de l’ordre ne sont pas rares.