Autolib bientôt aux abonnés absents

Depuis plusieurs semaines, le ton montait entre la maire de Paris Anne Hidalgo et les gérants de Smovengo. En effet, depuis que la groupe a annoncé ne pas vouloir prendre en charge une dette faramineuse, son avenir était en suspend. Aujourd’hui, la maire de Paris a décidé que les autolib allaient bientôt quitter la ville. 
Autolib, Vélib… Tous dans le même panier ?

Des problèmes dans la gestion du parc de voitures et un nombre de locations insuffisant ont fait dérailler les finances du service. Par ailleurs, le groupe Bolloré réclame désormais 46 millions d’euros par an à Paris et aux communes de banlieue concernées pour éponger le déficit.

La présidente du Syndicat Autolib’ Vélib’ métropole (SAVM), Catherine Baratti-Elbaz, a annoncé vendredi dernier qu’elle proposerait de « mettre fin au contrat avec le groupe Bolloré lors du comité syndical » prévu ce jeudi.

Les semaines passées, les Vélib (ndlr : vélos en libre-service) connaissaient aussi la crise. En effet, Smovengo, repreneur de JCDecaux, était en conflit avec les élus parisiens.

Un arrêt brutal pour les Parisiens

Alors que les autolib permettaient à des centaines de Parisiens de circuler chaque jour dans la capital, l’arrêt des voitures en libre-service ne devrait cependant pas être brutal. « Le Syndicat Autolib Métropole et la Ville de Paris feront le maximum pour que le service ne s’arrête pas du jour au lendemain. Cela dépendra en grande partie du groupe Bolloré, et nous en appelons à sa responsabilité pour prévoir une transition acceptable vers de nouveaux services », estime la présidente du SAVM.

Le groupe Bolloré a tenu à préciser vendredi en début de soirée, que la rupture « coûterait au syndicat 150 millions d’euros, plus le transfert des 500 salariés d’Autolib, la reprise des véhicules et des bornes électriques à la valeur nette comptable, le dédommagement des clients ».

 

 

 

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