Covid-19 : Pas de confinement à la Moselle et à Dunkerque malgré une flambée des cas
Alors que des élus locaux réclamaient un durcissement des mesures sanitaires à la Moselle et à Dunkerque, les autorités administratives viennent de trancher : il n’y aura pas de confinement encore moins de fermeture des classes dans ces deux localités, malgré une hausse des contaminations au coronavirus.
L’État a semble-t-il décidé de jouer la pédale douce pour sa stratégie sanitaire anti-Covid. En témoignent les décisions prises à la Moselle et à Dunkerque, deux territoires confrontés à la multiplication des cas. Le préfet de la Moselle, Laurent Touvet, a en effet exclu samedi 13 février, l’hypothèse d’un confinement local dans l’immédiat. Il en est de même pour les écoles qui resteront ouvertes. Selon l’autorité locale, les restrictions sanitaires en vigueur (couvre-feu, fermeture des commerces, port de masques, etc.) suffisent pour l’instant à juguler la pandémie pourtant en hausse dans le département. Une flambée que Laurent Touvet espère contenir en instaurant de nouvelles mesures telles que : l’isolement des cas positifs pendant dix jours, au lieu de sept auparavant, un approvisionnement en vaccins rapide et conséquent, notamment en direction des plus âgés.
Il n’ay aura pas non plus de troisième confinement à Dunkerque, a tranché la préfecture du Nord, samedi. L’autorité administrative a tout juste pris un certain nombre de mesures afin de limiter la présence des foules au strict minimum dans la localité.
Des autorités locales inquiètes
Il reste à savoir si ces nouvelles mesures suffiront à enrayer la hausse des cas positifs dans les deux localités en question. Car depuis quelques jours, l’inquiétude est devenue palpable avec la multiplication des variants aussi bien à la Moselle qu’à Dunkerque. Ce dernier cas notamment décrit par la préfecture du Nord s’étant brutalement dégradé. Une situation préoccupante pour plusieurs maires qui plaident pour une fermeture anticipée des écoles avant les vacances prévues en fin de semaine prochaine, et un confinement temporaire.
Ils n’auront pas été finalement entendus par l’État central qui semble plus que jamais parier sur la vaccination pour en finir avec la pandémie. Le président Emmanuel Macron a notamment insisté à l’endroit de ses pairs européens, dans une nouvelle sortie dans la presse dimanche, sur la nécessité d’assurer une lutte coordonnée et rapide contre le virus dont l’enjeu à présent constitue les différents variants.
La France qui entend faire vacciner tous ceux qui le souhaitent d’ici l’été parie sur les doses de Pfizer-BioNTech, Moderna et AstraZeneca.