Paris : la question de la pollution au plomb revient dans l’actualité
L’association Robin des Bois vient de raviver le débat sur la présence du plomb aux alentours de Notre-Dame de Paris. Une situation consécutive à l’incendie ayant dévasté la cathédrale il y a deux ans. Une plainte judiciaire avec constitution de partie civile vient d’être déposée.
Les responsables de Robin des Bois n’en ont manifestement pas fini avec la question de la pollution au plomb à Paris, principalement aux environs de la cathédrale Notre-Dame au nom éponyme. Pour la deuxième fois depuis l’incendie intervenu dans l’enceinte de ce lieu de culte emblématique de la capitale française, l’association se plaint à la justice. L’objet de la nouvelle plainte reste le même que celle de 2019, à savoir : la mise en danger de la vie d’autrui. Mais elle intègre cette fois-ci, une constitution de partie de civile. Cette stratégie de la plaignante est destinée à obtenir l’ouverture d’une information judiciaire et la désignation d’un juge d’instruction pour ce dossier.
Des mesures insuffisantes
Selon Robin des Bois, cela relève d’une nécessité absolue au regard de l’importance de l’affaire. L’association estime en effet que les initiatives entreprises par les autorités suite à l’incendie sont insuffisantes face aux questions sanitaires et environnementales en jeu. Elle en veut pour preuve, le dépistage à minima des populations vivantes aux alentours de Notre-Dame de Paris et intervenu trop tardivement, la cathédrale en cours de reconstruction alors que la question du plomb sur le site reste en suspens.
La pollution au plomb à Paris, un serpent de mer
Malgré les assurances des autorités à l’endroit de la population, la question du plomb à Paris revient sans cesse dans les débats. Les ONG de défense de l’environnement redoublant d’alerte depuis l’incendie de Notre-Dame de Paris. À en croire ces dernières, ce sinistre épisode aura contribué en exacerber la présence dans la ville francilienne de ce métal dans l’air. Selon une étude du ministère de la Culture, le taux de présence de cet élément chimique extrêmement toxique pour l’homme dans la capitale frôlait déjà des records en 2017 à certains endroits. Et les feux ayant consumé en avril 2019 Notre-Dame de Paris avec près de 400 tonnes de plomb parties en fumée n’auront rien arrangé. Pas plus que les nombreuses opérations de dépollution initiées par les autorités.
D’où l’offensive judiciaire de Robin des Bois pour tenter de forcer la main aux concernés. L’association avait déjà saisi la justice sur la question quelques mois après l’incendie. Sans succès.