Nantes : les transports publics partiellement paralysés après la demi-finale du Mondial France-Maroc
Le principal gestionnaire du réseau de transport public a décidé de mettre hors service une partie de ses lignes mercredi 14 décembre afin de prévenir de possibles débordements liés au match.
Les habitants du centre-ville de Nantes, usagers des transports publics devront rentrer plus tôt mercredi au risque de manquer les bus et autres tramways traditionnellement tard dans la nuit. La Société d’économie mixte des transports en commun encore désignée par l’acronyme Semitan va interrompre ses dessertes à partir de 21h30.
Cela concerne notamment, à en croire le site Ouest France, les lignes 1,2,3 du tramway ainsi que celles C1, C2, C3 et C6 toutes prévues pour subir des paralysies à divers endroits de leurs itinéraires habituels.
Dispositif Manifestation
Le dispositif réservé aux grandes manifestations sociales (mouvement de grève et autres manifs à grande foule) sera néanmoins déclenché afin d’assurer un tant soit peu la continuité du service de transport. À cet effet, la Semitan indique que celui-ci donne accès à « de véritables terminus » aux « lignes du centre-ville » ou celles « traversant le centre-ville ».
La décision fait suite à une demande de la CFDT Semitan section Nantes. Ce syndicat avait émis le 11 décembre dernier, une alerte destinée de fermeture du réseau de transport dans la ville de l’ouest de France afin d’anticiper les débordements que pourrait engendrer la demi-finale France-Maroc à la Coupe du monde de football au Qatar.
Il y a en effet une forte probabilité à ce que la rencontre prévue mardi à 20 heures (heure française) quelle qu’en soit l’issue, laisse place à des incidents sur la voie publique, selon les employés de Semitan. En témoigne l’atmosphère tendue du samedi 10 décembre après les quarts de finale.
Le précédent des quarts de finale
Les affiches Maroc – Portugal et France – Angleterre respectivement remportées par les Lions de l’Atlas et les Bleus ont notamment ouvert la voie à des scènes de liesse trop souvent incontrôlées de la part des supporters des équipes à Nantes, comme dans la plupart des villes françaises. Avec 170 arrestations, selon les premiers chiffres communiqués par la police principalement à Paris.
À Nantes, nombre de personnes sont ainsi montées sur les bus. Quand d’autres usaient de feux d’artifice. De quoi susciter la peur dans le rang des acteurs du transport public. Sans compter les risques d’endommagement des bus.