JO Paris 2024 : entre admiration et défis pour Los Angeles
L’organisation des Jeux olympiques par la capitale française semble avoir séduit au plus haut point Los Angeles, prochain hôte de la compétition en 2028.
Paris semble être devenu, le temps des Jeux olympiques 2024 du moins, un exemple d’accueil des grands rendez-vous. C’est en tout cas pour la maire de Los Angeles, ville tentaculaire américaine de la Californie du Sud, organisatrice de cette compétition dans quatre ans.
« Nous avons appris beaucoup de choses à Paris », souligne Karen Bass de retour depuis jeudi 8 août dans la capitale française pour la troisième fois en quelques mois. Ce séjour parisien sera l’occasion pour l’élue démocrate de recevoir le drapeau olympique des mains de son homologue Anne Hidalgo.
C’est également l’occasion de tirer des leçons de l’expérience parisienne dans le cadre de ces Jeux. Notamment en raison de l’étendue des défis autrement plus complexes de l’organisation de la compétition dans une ville aussi dense que Los Angeles.
Une organisation saluée
À cet effet, Mme Bass ne cesse de vanter l’implication des acteurs à divers niveaux dans ces JO, tout au long de ses déplacements à Paris.
« J’ai vu des festivals et des activités communautaires, des soirées de retransmission [des épreuves], plein de façons différentes de faire participer les habitants. Il y a beaucoup de joie », a-t-elle indiqué dans des propos rapportés par le journal Le Monde.
La maire de Los Angeles a notamment été bluffée par l’engagement des communes limitrophes de Paris, à l’image de Saint-Ouen où elle a pu assister à diverses animations locales autour des épreuves.
« C’est très inspirant pour moi sur la façon dont les villes autour de Los Angeles pourront être impliquées », insiste-t-elle dans les colonnes de franceinfo.
Un motif d’inspiration
La maîtrise des flux, grâce à un métro aux capacités exceptionnelles, est également notée. Ce point est d’autant plus crucial que la mégalopole californienne ne dispose pas d’un réseau de transports aussi important au regard de son immensité.
« Nous aurons besoin de 3 000 bus en plus. Nous allons demander l’aide des villes alentour, mais aussi des États », affirme Karen Bass, dont la situation des sans-abri représente une autre équation à résoudre avant Los Angeles 2028.
Car si Paris compte environ 3 000 personnes dans les rues, elles seraient au-delà de 40 000 dans la ville américaine, à en croire Le Monde. En définitive, Mme Bass promet de s’inspirer des enseignements recueillis à Paris pour des JO 2028 à l’image des États-Unis.