Pont L’Evêque : un gendarme meurt en service
Dimanche matin, un gendarme de 33 ans, qui faisait partie du peloton motorisé de Pont-l’Evêque, a trouvé la mort alors qu’il s’était lancé à la poursuite d’un automobiliste. Le gendarme, alors en service, aurait perdu le contrôle de son véhicule…
Les circonstances du drame
Dans la nuit de samedi 28 à dimanche 29 juillet, aux alentours de 1 h 30, un gendarme est décédé lors d’un contrôle routier, après avoir perdu le contrôle de sa moto, pour des raisons qui restent à déterminer. Le sous-officier du peloton motorisé de Pont-l’Évêque avait « 33 ans, il était pacsé et père d’un enfant » , rapporte le ministère de l’Intérieur dans un tweet. Pour élucider clairement les circonstances de la mort du jeune homme et retrouver l’automobiliste fuyard, une enquête judiciaire a été confiée à la brigade de Blangy-le-Château. Ce dimanche, la gendarmerie a fait part de sa « vive émotion » après la perte de l’un des siens. Début juillet, un motard de la Garde républicaine a perdu la vie lors d’un accident de la route en rattrapant une escorte d’un détenu particulièrement surveillé (DPS) sur la A 104, à Attainville (Val-d’Oise).
Pas de course-poursuite
Contrairement aux informations données dans le communiqué de presse du ministère de l’Intérieur, « il n’y aurait pas eu de course-poursuite, ni de refus d’obtempérer de la part de l’automobiliste. Le véhicule aurait abordé le carrefour, peut-être hésité en voyant les gendarmes, puis tourné à gauche au carrefour, de manière lente », explique l’officier de permanence du groupement de Caen.
La direction de la gendarmerie a modifié les règles d’engagement des motards, des personnels très exposés aux accidents. « Le motard ne doit plus être dans la logique de la course-poursuite et de rattrapage des contrevenants. Je suis contre cette méthode qui met nos gendarmes dans le rouge », avait prévenu Richard Lizurey, le patron des gendarmes lors d’un récent entretien à Ouest-France.